Sécurité surgit toujours lors qu’il y a un problème, un danger, lorsque les choses sont sur le point de devenir incontrôlables. Fracassant une porte, descendant en rappel, il se faufile comme une ombre. Vêtu de noir, le visage cagoulé pour des raisons de risques, sécurité n’est pas là pour se faire remarquer, mais pour accomplir sa mission : la pacification du territoire et des esprits.
Sécurité n’a pas peur, il préfère envisager le pire pour l’éviter. Sécurité se voit plutôt comme un brave gars à qui il reste un peu de jugeote au milieu d’une société livrée au chaos. Sécurité n’est pas du genre à se laisser prendre par surprise : réfléchir froidement, envisager toutes les options, soupeser, trancher, tel est son modus operendi. Sécurité préfère les outils aux gens, les machines aux femmes, les rouages de la technologie aux cafouillages humains.
Ceux qui reprochent à Sécurité de ne pas assez réfléchir n’y sont pas : Sécurité passe son temps à réfléchir concrètement, à penser : problème/solution. Sécurité est un grand garçon, qui sait s’entretenir : pas un gramme en trop, alimentation calculée pour des performances corporelles optimales.
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